30 ans d'interdiction de stade pour le supporter qui a agressé Esteban

(24/12/2011)

Le fauteur de troubles a été arrêté par la police à la suite de cet incident

AMSTERDAM Le supporter de l'Ajax Amsterdam qui a agressé sur le terrain le gardien de but de l'AZ Alkmaar, Esteban, mercredi soir en Coupe des Pays-Bas de football s'est vu interdire l'accès à l'ArenA, le stade de l'Ajax, pendant trente ans, a indiqué le club amstellodamois samedi.

C'est la première fois que l'Ajax décrète une interdiction de stade aussi longue.

Le jeune supporter, âgé de 19 ans, est monté sur la pelouse de l'ArenA mercredi lors du match Ajax - AZ Alkmaar comptant pour les 8e de finale de la Coupe des Pays-Bas. Il a essayé de frapper Esteban d'un coup de karaté. Cet incident est à l'origine de l'arrêt de la rencontre. Le gardien costaricain ayant riposté, il a été exclu par l'arbitre. Du coup, l'équipe d'AZ a quitté le terrain estimant que la sécurité de ses joueurs n'était plus assurée. La rencontre a été définitivement arrêtée à ce moment-là.

Le fauteur de troubles a été arrêté par la police à la suite de cet incident.


© La Dernière Heure 2011

VIDEO

Hausse des sanctions dans le cadre de la loi football

(16/08/2011)


Les sanctions envers les supporters et autres acteurs du football ont atteint un sommet de 1387 en 2010, contre 1132 en 2009

BRUXELLES Au début, la loi football (sécurité dans les stades) ne visait que les supporters qui se méconduisaient dans les stades.

Aujourd'hui, ce n'est plus uniquement le cas. Le rapport 2010 de la cellule football du ministère de l'Intérieur indique en effet que le nombre de procès verbaux impliquant des acteurs du foot (dirigeants, entraîneurs, joueurs etc) a fortement augmenté la saison dernière : il y en eu 40 en 2010, contre 15 en 2009.

Les sanctions envers les supporters et autres acteurs du football ont atteint un sommet de 1387 en 2010, contre 1132 en 2009. Cela n'implique pas une dégénérescence du comportement dans et alentours des stades mais la tolérance zéro appliquée par la cellule football du ministère de l'Intérieur.

Deux rencontres ont particulièrement été dans le collimateur de la cellule : Anderlecht-Bilbao (113 sanctions) et FC Bruges-Anderlecht (84). Ces deux matchs ont "engendré" un total cumulé de 74 ans d'interdiction de stade et un total d'amendes pour un montant de 41.650 euros.

© La Dernière Heure 2011

Date: 16/10/2010
Section: DIVERS
Loi football : tolérance zéro

Une étude récente, commandée par Annemie Turtelboom, le ministre de l’Intérieur de notre gouvernement en affaires courantes, a démontré que la réforme de notre première division de football n’avait pas alourdi la facture des forces de l’ordre. Encourageant, dans la mesure où l’on avait redouté que l’instauration des playoffs, et, par corollaire, la multiplication des matches à risques, mais également les rencontres disputées durant les vacances de fin d’année, période où les services policiers sont fort sollicités et décimés par les congés, n’entraînent un surcoût et des soucis sécuritaires. Le bilan est donc positif, mais la ministre Turtelboom martèle que les efforts doivent se poursuivre pour continuer à endiguer les débordements dans les stades. C’est pourquoi la Pro League et la commission du calendrier se sont engagés à ce qu’aucune rencontre à risques ne soit disputée lors de la période hivernale et qu’un délai de dix jours s’écoule entre la compétition ordinaire et les playoffs.

Au cours des cinq dernières années, le nombre de policiers présents lors des rencontres de D1 a diminué de 35 %, alors que, dans le même temps, les assistances ont augmenté de 20 %. Pour la ministre, ces chiffres prouvent que “la violence physique a régressé” dans nos stades : “L’introduction de la Loi football en 1998 est la raison de la baisse du hooliganisme. La priorité est désormais d’accorder de l’attention au sentiment subjectif de sécurité dans les stades. La commission éthique de la Pro League y travaille...”

Louis Derwa, l’ancien manager de Tubize, et avocat, est bien placé pour émettre un avis sur les applications de la Loi football. Parce qu’il a dû la mettre en œu- vre au stade Leburton, mais aussi parce qu’il a déjà été amené à défendre en justice des supporters, victimes des foudres de la cellule foot.

“J’estime que la procédure suivie n’est pas critiquable, car elle est contradictoire et permet au supporter de faire-valoir ses moyens de défense, et ce même si la décision est rendue par un conseiller du ministère, et non par un magistrat”, explique Me Derwa. “Par contre, régulièrement, j’ai pu constater une trop grande sévérité dans les sanctions infligées. Interdire de stade un supporter qui manifeste sa joie après un but en sautant sur un gril-lage, c’est excessif. Nous payons toujours la psychose du drame du Heysel...”

Obligations inadaptées ?

Louis Derwa évique aussi les exigences imposées aux clubs : “Les clubs sont obligés d’exposer des frais parfois disproportionnés, eu égard au faible contingent de supporters qui se déplacent, surtout en D2. Placer des caméras et des séparations dans les tribunes, cela a un coût !”

Néanmoins, globalement, le juriste et amateur de football qu’il est estime l’instauration de cette loi bénéfique : “Les infrastructures ont été améliorées, ce qui a accru le confort dans les stades. Les objectifs sont sans doute atteints, mais une plus grande flexibilité serait bienvenue.”

Dernière victime médiatique en date de cette répression : Abbas Bayat, interdit de stade jusqu’au 31 décembre pour être monté sur la pelouse à Genk le 13 décembre 2008. Le bouillant président carolo a rejoint les 657 interdictions de stade prononcées fin août 2010, accompagnées d’amendes conséquentes...

Les débordements des supporters sont, depuis dix ans, plus sévèrement réprimés.

Dhnet

Charleroi-Standard: des dizaines d'interdictions de stade


Soixante-sept supporters ont fait l'objet d'interdictions de stade après des incidents survenus en mars dernier dans et autour du stade du Pays de Charleroi, où le Standard était venu rencontrer le Sporting, indique la police locale de Charleroi.

Le 12 mars, le match Charleroi - Standard de Liège avait été perturbé par ces incidents. Des images en avaient été prises et la cellule football de la police locale de Charleroi, en coopération avec la police fédérale, s'est investie dans l'identification de tous les fauteurs de troubles et leur verbalisation sur base de la loi football. Au total, 85 supporters carolos ont été verbalisés sur base de cette loi, pour leur implication dans les débordements.

Le travail de la police a maintenant abouti à des résultats très concrets, précise la porte-parole de la police locale.

La Cellule Football du SPF Intérieur annonce que 82 supporters ont été sanctionnés. Quinze personnes sont allées en appel.

Soixante-sept sanctions sont dès lors définitives. Il s'agit au total pour ces 67 personnes de 82 ans d'interdiction de stade et 45.850 euros d'amende. La sanction la plus élevée est de 36 mois d'interdiction de stade et 1.500 euros d'amende. (belga)
21/10/11 12h09

Tifo Storm Ultras - Charleroi.



Le rendu est meilleur ici :

https://besafe.ibz.be/NL/Academici/onderzoek_recherche/Documents/Rapport%20final%20Hool.pdf

Etude du supportérisme
et des manifestations de violence
dans et autour des stades de football
en Belgique
Rapport final : 30 novembre 2006

Le présent texte constitue le rapport final d’une recherche commanditée par le SPF Intérieur
et réalisée par le Service de criminologie de l’Université de Liège.
La recherche a été menée par Bertrand Fincoeur (Chercheur au Service de criminologie de
l’Université de Liège). Les promoteurs de cette étude sont les professeurs André Lemaître et
Georges Kellens (Service de criminologie, Université de Liège). L’équipe de recherche a
également pu compter sur le soutien et l’expertise de Manuel Comeron (Coordinateur « Fan
coaching », Ville de Liège).
La période de recherche s’est étendue du 1er décembre 2005 au 30 novembre 2006.

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Enormément d'erreurs, d'omissions, de contre-vérités qui témoignent d'une (profonde) méconnaissance des différents mouvements et des acteurs.
Une bibliographie trop pauvre, ne tenant pas (suffisamment) compte de l'influence de l'Angleterre, des Pays-Bas, l'Italie, la France, et dans une moindre mesure de l'Allemagne, les pays de l'Est et l'Amérique du Sud. Et surtout, aucune référence aux deux foras de référence pour les ultràs et hooligans/casuals.
Ce n'est pas étonnant. Pour pouvoir prétendre avoir une connaissance de la question, il faut une immersion d'au moins 6 à 7 ans.

Incidents Cardiff - Chelsea (2010)